LE POIDS DES MOTS

Dans son entretien du « Nouvel-Obs » notre Sarko répond aux questions à la manière hypocrite d’un jésuite du XVII ème siècle. Et pourtant le poids des mots est primordial et dénonce souvent une pensée que l’on tente de dissimuler au mieux ;

Le petit caporal Hongrois semble regretter son apostrophe du salon de l’agriculture, le désormais trop fameux : « Casse-toi pauv’ con »

Vous qui êtes suffisamment fins et lettrés vous remarquerez que son éminence Sarko 1^er n’a pas dit : « casse-toi sale con » ou bien «  casse-toi espèce de con » Non ! Il a dit « casse-toi pauv’ con ».

Ce qui est  péjoratif en réalité ce n’est pas le « con », mais le « pauvre ». Sans le vouloir notre mini président fait montre ici de son profond mépris pour les pauvres, car, pour lui, ce sont eux les cons.

Peut être pense-t-il cela puisque justement une bonne partie des pauvres ont voté pour lui alors qu’il les méprise sans complexe et que toute sa politique va en ce sens.

Il faut faire attention à ce que l’on dit, Monsieur le Président, un mot malheureux peut dévoiler une pensée que l’on voulait garder secrète.

A bon entendeur Salut

FOUTRIQUET